sàraf – IX – 04 – fast-food

mercredi 6 septembre 2023


(tardivement) – la bouffe


« ui tardivement ; j’étais majeur, c’était après le lycée, que j’ai commencé la découverte de la consommation de ces nourriture-vite ; je me souviens le quick de la-roche-sur-foron, j’avais commandé un menu giant et, c’est un peu bizarre comment je vois le train que j’ai pris là un peu après son départ pour la plupart de ses passagers ; j’étais pas habitué au truc, et cette expérience m’a marquée tout comme j’ai subi ensuite mon adaptation : ce menu à l’étrange effet digestif : car si plus tard où j’avais l’estomac habitué, j’enchaînais les deux trois dwichs, bin là ce départ plus ou moins de vrai départ, c’était avec ce petit giant, admettons-le il est petit ce phare du quick, bin j’ai à peine pu le finir, j’étais genre tellement calé, avec ses frites et un probable ice tea pèche qui allait devenir ma boisson reine, je me souviens cette sensation de satiété exagérée ! j’en pouvais plus, tellement de gras, de calories, tellement bon ui, mais so bourratif, là, juste ce petit burger et son accompagnement, même pas de dessert… ma moitié de surprise un peu apeurée par l’histoire de la pastille anti-vomitive, c’était d’être repus là par ce truc à l’américaine que j’y voyais jusqu’à lors, comme ce truc que si t’en obèses tu finis abuse, ou l’inverse oui ; et l’autre moitié de surprise ? deux heures après, la méga fringale !’

.et puis j’ai pris le pli, j’ai sans vraiment voir le glissement, pris des plus gros burgers, puis un deuxième, voire un troisième, et alors que j’avais déjà arrêté le sport de mes habitudes d’enfance, j’ai cultivé ce goût du gras, du saucé viande fromage pain avec le bout d’émincé de salade pour la bonne conscience…’

.ajd j’ai plus les thunes nécessaires à la pratique, et en vrai ça me fait du bien d’avoir eu cette opportunité de pauvre de retrouver une alimentation pas pire calorique, les rares que je me permets pour le snobisme, la flemme et un brin de plaisir, me sont bien trop bourratifs pour que je développe un argument à gagner du fric ; ui, c’était facile de ne pas me rendre compte de la différence, mais now que je mange du simple basique non sophistiqué, je peux manger de la quantité sans que la prise de gras soit normalement à compenser, ce qui reboucle bien mon abandon du sport… je bouffe pas léger, c’est sûr, mais bien plus soft que ces fast-food qui me sont bcp trop chargés ajd ; différence que j’suis pas sûr de savoir théoriser, parce qu’ils sont bcp à me dire ou me taire que mes plats de fricassées de patates leur semblent abusifs ; ahem ptetr, mais j’crois l’équilibre est large plus sain en tout état de cause que ce p’tit uber qu’ils se permettent ‘de temps en temps’, cet optionnel un peu plus qu’accessoire, est bien plus générateur de défauts d’alimentation que ce que j’en prends un tous les trente-six du mois et que le reste c’est ui, ptetr une fricassée à l’huile de référence, mais dans une toute autre forme de dosage à la calorimétrie…’

.bref, le fast-food un épisode de ma vie ; ce truc que j’aurais conservé si j’avais eu la facilité d’avoir un salaire, je vais pas me mentir, mais que j’suis bien content de voir qu’ainsi privé du truc, je me sens large mieux vis-à-vis de la bouffe’

.mais je cautionne le plaisir, la flemme et la classe sociale qui en trio forment les arguments de la plupart des consommateurs du truc ; on a presque tous au moins testé ; ils sont bcp à s’en habituer… moi non ; le pire c’est que je me sais assez hédoniste, flemmard et avide de confort financier, pour me savoir également et encore, victime potentielle du truc, même après toutes mes réflexions ascétiques ; verra l’avenir »


souvenirs à rendre au futur



Publié par Rémy Revel

total, généreux, gratuit

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