sàraf – VII – 04 – le pâquier

samedi 26 août 2023


(jeunesse) – l’eau d’annecy


« le centre de tout, au bord du lac’

.un parc triangulaire, juste du gazon, des routes piétonnes le découpant en une mosaïque géante, voilà l’un des fleurons touristiques incontournable d’annecy’

.il y a ces platanes le long de la route, et en face le long de l’eau, des pontons pour embarquer sur les pédalos ; l’une pointe du triangle donne en direction de l’impérial ; une autre est là juste en face de bonlieu, centre culturel et plus : il y a la médiathèque que j’ai aimé fréquenter un peu à toutes époques de ma vie là-bas, il y a le représentant de la chaîne ‘bd fugue’ où j’ai jamais trop consommé un café ou un chocolat chaud chantilly mais où j’ai admiré les graphies d’enki bilal, et me suis fourni les treize tomes de ‘death note’, il y a le quick, l’office du tourisme, un tabac presse, et des salles de spectacle qui accueillent le festival international du film d’animation d’annecy, des représentations de danse assez grandes pour que je n’y discerne pas vraiment marine ce soir anecdotique, ou les ‘diablogues’ auquel j’avais tenu à assister pour voir de vrai mais de loin le si sensible jacques gamblin qui m’a envoûté dans le film ‘les enfants du marais’, il y a cet escalator au milieu, dans le grand espace intérieur qui donne accès à tout cette clique de sites culturels, bien des mètres en dessous du plafond vitré… vitré ? oui il me semble ne pas me tromper sur ce point flou de ma mémoire, mais l’impression illuminée du lieu me conforte à me dire que ça correspondrait bien malgré mon doute’

.la troisième pointe du triangle du pâquier, c’est le pont des amours’

.au-dessus de l’entrée du canal, le nom de l’édifice est aussi poétique que ce qu’il est visuellement : des marches, un horizon donnant sur les montagnes, des arbres, des barques privées parquées là où l’eau fuit avant d’aller sillonner le centre ville, et les voitures loin loin…’

.au pied du pont côté pâquier, une aire de jeu pour enfants, un stand de petites calèches à pédales aux chevaux fictifs en plastique à l’avant, et l’hiver de quoi manger des marrons chauds…’

.je crois que mon premier joint, c’était là sur la pelouse du pâquier ; j’avais toussé parce que je ne savais pas fumer, c’est surtout ça plus que la défonce, qui me revient en mémoire pour cet événement de mon histoire ; nombre de fois ensuite, quoique pas tant, j’y ai réitéré l’expérience, là au soleil assis dans l’herbe, ou sur l’un des bancs qui ponctuent le réseau goudronné pour piétons’

.et le manège, là où le canal s’engouffre dans un tunnel avant de ressortir dans la vieille ville, et de son autre côté, l’hôtel de ville et sa place où les skateurs tentent du sport presque artistique, il y a une fontaine toute minimaliste, un grand carré de marbre, légèrement creux et au centre duquel l’eau vient créer une surface lisse qui chute des quatre côtés dans une gouttière, là, juste devant l’entrée aux drapeaux »


souvenirs à rendre au futur



Publié par Rémy Revel

total, généreux, gratuit

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